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Durant ses études, Jérôme est surveillant dans un lycée à Albi. Il y rencontre Géraldine, élève dans l’établissement. Une fois son DUT en poche, le jeune homme est embauché pendant quinze ans dans une boîte d’informatique albigeoise. Le temps est passé et Jérôme s’est adapté à son handicap. Il en fait son ressort. “Je ne pense pas m’être construit sur un sentiment de colère. Au contraire, je me suis accommodé à ma situation et je suis allé de l’avant.” 

 

Installés à Albi, parents de deux petits garçons, le couple est aujourd’hui rôdé aux tracas du quotidien : “ces temps-ci, je ne suis pas au top de ma forme, un de mes moignons me fait mal... Les enfants en sont tristes, mais je continue de les rassurer et de faire le maximum de choses avec eux”. Comme une personne valide, des baisses de moral, Jérôme en a connu, “sauf qu’en plus, il faut fréquemment gérer la fatigue et les douleurs physiques. C’est un cercle vicieux éprouvant”.
 

 

"J'ai l'avantage d'avoir un handicap qui se voit. Les gens le prennent en compte : ils sont prévenants et se mettent à mon niveau."

 

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Les douleurs liées à l’amputation, appelées les “douleurs du fantôme”, touchent entre 5 et 10 % des personnes amputées. Le membre absent est réellement ressenti. 

Ce phénomène est à l’origine d’une souffrance, souvent difficile à supporter. Une douleur qui peut être aggravée en cas de stress et d’anxiété. La cause de ce phénomène serait liée au système neurologique et s'avère être dans la plupart des cas psychosomatique. Mais, à ce jour, la science n’est pas encore parvenue à déchiffrer ses rouages.


L’intensité de cette souffrance est variable : elle peut-être tout autant très handicapante que supportable. Sa perception est très prononcée au cours des premiers temps de l’amputation, mais elle susceptible de disparaître au cours des années. 

 

 

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Si ces quelques zones d’ombre viennent noircir le tableau, pas question pour Jérôme de considérer son corps comme une limite, un obstacle. La petite famille est régulièrement en vadrouille, “ on a un groupe de potes géniaux. C’est juste magique de partager des moments avec des personnes qui passent outre mon handicap tout en étant présentes si j’ai besoin d’un coup de main. Les enfants de cette bande d’amis, eux aussi, y mettent du leur : ils sont les premiers à aller chercher “les jambes” de Jérôme s'il en a besoin.