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L'avis de Géraldine Letz, doctorante au CREM de l'Université de Lorraine, auteure de « Corps, appareillage et sport olympique : du moi morcelé au super-héros »

 

"Je préfère me dire que j'ai essayé plutôt que de rester à ne rien faire !

Ski, natation, escalade… Niveau sport, rien n’arrête Jérôme. Ou presque... Ces temps-ci, côté vélo, il doit diminuer la cadence, “j’en ai toujours fait, c’était mon moyen de transport quand j’étais gamin, depuis, c’est une passion ! Mais j’en ai trop abusé... Quelques douleurs se manifestent“. Pas question pour autant de rester inactif, “depuis quelques mois, je fais de la natation. C’est très physique. Une fois plus l’aise dans l'eau, je pourrai faire des sorties piscine avec les enfants.” 

Quand ce n’est pas dans un bassin que l’on peut trouver Jérôme, c’est sur une piste de course, "j’ai testé des lames en carbone, c’est fou comme on court vite avec ! J’aurais voulu tenter le marathon, mais déjà que ce n'est pas facile quand on est valide, alors sans jambes... J'ai encore du boulot !” D’autant plus que le remboursement des prothèses pour le sport n’est pas pris en charge par la Sécurité sociale, “il faut compter environ 2 400 € pour un pied, ça fait cher le marathon !” 

Et quand la situation devient cocasse, Jérôme préfère en rire, “un jour, au ski, ma prothèse s’est cassée. Pour me faire rembourser, le médecin a déclaré une fracture du tibia !”  Essayer en toutes circonstances, telle est la devise de ce passionné d’activités sportives, “être un bras cassé ne doit pas m’empêcher de faire du handisport. Avec la volonté et la motivation, je pense qu’il n’y a rien d’impossible, pas plus ni moins que pour valide." 

 

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Fin

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