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Priscille 

 

 

Priscille ne passera que deux mois au service orthopédique. Immobile sur son lit d’hôpital, prisonnière de ce nouveau corps, une seule pensée la hante, “une fois mon autonomie retrouvée, je n'avais qu'une hâte : en finir de nouveau.

 

Rapidement transférée au service psychiatrique, la jeune femme de trente ans reprend, peu à peu, goût à la vie. “Entourée de personnes qui souffraient aussi psychiquement, je me sentais moins folle, moins inférieure.” Au fil des jours et des rencontres, elle parvient à renouer lentement avec sa nouvelle existence. “Je ne m'imposais pas d’objectifs, j’avais juste besoin de répit, qu’on me laisse tranquille. Je ne voulais pas penser à ma sortie, à cette vie d'après...

 

Quelques mois plus tard, au centre de rééducation, le calvaire se prolonge. “C’était l’horreur. Il n'y avait que des personnes amputées. J’avais l’impression que c’était une descente aux enfers.” Durant des semaines, Priscille fait preuve de persévérance et de courage pour surmonter son handicap. La jeune femme réapprend à marcher, à manier ses prothèses, à gagner en autonomie. Si les progrès physiques sont là, son moral, lui reste, morose. 

 

Jusqu'au jour où, c'est l'électrochoc. "J'ai fait la rencontre d’un groupe de filles de mon âge, également amputées. Elles rayonnaient, rigolaient et respiraient la joie de vivre. Je me suis surprise à les envier, à vouloir leur ressembler." C'est le déclic. Priscille réalise qu'elle a, elle aussi, les moyens de redonner un sens à sa vie. 

"Je ne prends plus comme modèle l'image de la femme belle, mais celle de la femme forte "

 

Sauvée par miracle

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