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Priscille renoue avec sa passion de toujours : la peinture. “L’accident a été un élément déclencheur, libérateur. Il m’a permis de réaliser le désir profond, que j’avais enfoui, celui de peindre." Un rêve qui devient réalité. Rapidement, son talent lui offre l'opportunité d'exposer dans de nombreuses galeries en France et à l’étranger. Absorbée par sa passion, elle peut, durant des heures, manier le pinceau dans son atelier, "si je n'écoutais que moi, je ne m'arrêterais pas. Je peins du matin jusqu'à la fin de la journée, quand je dois aller chercher mes filles à l'école. Dès qu'elles seront plus grandes, je m'investirai davantage." 

 

Autodidacte, Priscille a façonné sa propre école, "je ne suis pas attirée par les techniques classiques, je préfère laisser libre cours à mon imagination. C'est en 2002, grâce à la rencontre avec un peintre que je découvre enfin le procédé de créativité que je recherchais." Entre art abstrait et art figuré, ses peintures bouleversent, “je ne cherche pas à montrer, mais à faire ressentir, à libérer des émotions... Pour que chacun puisse voyager dans son inconscient.

 

Le handicap de Priscille n'est pas une entrave à son geste créateur. Au contraire, sa singularité est source d'inspiration, "sans pour autant en être ma marque de fabrique. Oui, la peinture a joué un rôle essentiel dans ma reconstruction, mais ma particularité physique n'est pas mon unique élan de création."

 

 

Cet épanouissement personnel et professionnel, Priscille l'attribue au chemin escarpé qu'elle a traversé, "il m'a fallu du temps, des épreuves à surmonter, un nouveau corps à accepter avant de pouvoir être bien dans ma peau. C'est sans regrets!" 

Fin

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